Radio Graf'hit

Noël approche à grands pas, et peu à peu, la magie s’installe dans les villes. Derrière cette ambiance, les commerçants jouent un rôle essentiel. Cette année encore, ils se sont donné à cœur joie pour faire vivre l’esprit de Noël. J’ai donc voulu partir à leur rencontre, à la découverte de ceux qui participent, jour après jour, à cette magie.

Aujourd’hui, nous sommes en studio avec Tom, étudiant passionné par le monde de la mode et plus particulièrement par le design et l’image de mode. Déjà actif dans le milieu, il collabore avec plusieurs marques, notamment la maison de cachemire tricot, avec laquelle il a récemment réalisé un shooting dont les images sont déjà visibles sur les réseaux sociaux de la marque.

Un univers que Tom connaît bien et que nous allons explorer ensemble : son expérience en tant que mannequin, l’ambiance des castings, le déroulement des shootings, les critères exigés dans ce milieu… bref, l’envers du décor d’une industrie souvent idéalisée.

Deux courses festives ont animé l’Oise. À Chantilly, les coureurs ont couru de nuit, tandis qu’à Compiègne, la course s’est déroulée au matin. Point commun entre les deux événements : tous les participants étaient déguisés en père noël, dans une ambiance conviviale et festive.

À Pierrefonds, petit village situé au sud-est de Compiègne, certaines femmes venues d’ailleurs ont fini par s’y attacher profondément, au point de contribuer à son histoire et à sa renommée. Aujourd’hui, grâce à Marine Bilbault, guide conférencière à Pierrefonds, nous revenons sur le parcours de deux d’entre elles.

La première est sans doute la plus connue, l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III. Surnommée « la comtesse de Pierrefonds », elle a largement participé au rayonnement du village à l’époque où le château était restauré par Viollet-le-Duc.

Une autre figure importante est Séverine, journaliste et militante féministe, qui a également marqué la vie locale. Par son engagement et ses écrits, elle a laissé une empreinte sur le territoire.

À Compiègne, dans les Hauts-de-France, l’association Cabaret UTC continue de faire vivre une tradition bien installée, chaque année, une cinquantaine d’étudiants montent un spectacle complet, du décor aux chorégraphies, sans être pour autant des professionnels du monde artistique. Un cabaret local, pensé, préparé et joué par des amateurs motivés.
Leur point commun : l’envie de créer un événement culturel à l’échelle du territoire. Ils étudient l’ingénierie, l’informatique ou les sciences, mais trouvent dans cette association un espace pour apprendre autrement, travailler en équipe, gérer la technique, organiser un événement et monter sur scène.

Cette année encore, le Cabaret UTC a mobilisé une large équipe locale : danseurs, chanteurs, musiciens, costumiers, régisseurs, tous bénévoles. Pendant plusieurs semaines, ils ont répété dans les salles de l’université et préparé le Jour J, entre installation du matériel, derniers réglages et coordination générale.

Le soir du spectacle, le public, souvent composé d’étudiants, de familles et d’habitants de Compiègne, découvre le résultat d’un travail entièrement bénévole mais mené avec sérieux. L’ambiance reste conviviale, typique des initiatives culturelles étudiantes de la region, où la proximité avec les artistes fait partie de l’identité même du projet.